Le Conseil scolaire Viamonde et le Conseil scolaire MonAvenir déplorent l’inaction de la ville de Hamilton sur le projet de construction des nouvelles écoles secondaires

Toronto, le 24 septembre 2021 – Le Conseil scolaire Viamonde et le Conseil scolaire catholique MonAvenir demandent à la municipalité de Hamilton de faire les démarches nécessaires sans plus attendre afin de procurer le terrain adéquat à la construction des deux écoles secondaires tant attendues par notre communauté. Ce projet n’a toujours pas pu aboutir faute de terrain et accuse des retards inacceptables.
Fin 2016, le ministère de l’Éducation de l’Ontario avait accordé le financement pour la construction d’un projet de deux nouvelles écoles secondaires de langue française distinctes sur le même terrain : une école laïque – l’École secondaire Georges-P. Vanier et une école catholique – l’Académie catholique Mère-Teresa, réunies dans un même bâtiment autour d’un centre scolaire communautaire. En guise de rappel, le Csc MonAvenir avait acheté le terrain situé au 16, avenue Broughton en 2015. En 2018, à la suite de l’attribution du financement du ministère de l’Éducation, le Csc MonAvenir a convenu une entente de copropriété de ce terrain avec le Cs Viamonde dans l’objectif d’y construire deux écoles secondaires et un centre communautaire. Depuis ce temps, les deux conseils scolaires travaillent ensemble pour faire avancer le projet.
Par la suite, les deux conseils scolaires ont octroyé un contrat à un bureau d’architectes pour le design du bâtiment et ont soumis le plan de site à la ville de Hamilton. La ville de Hamilton a informé les deux conseils scolaires qu’il fallait faire une demande de dérogation mineure car la hauteur du bâtiment proposé dépasse le maximum permis dans ce secteur selon les règlements municipaux. De plus, le conseiller municipal local a fait connaitre son intention de s’opposer à cette demande de dérogation mineure au motif que le projet aurait pour effet d’éliminer l’espace vert du terrain situé sur l’avenue Broughton. La ville de Hamilton a par la suite résisté à l’avancement du projet. Face à cette situation, nous avons exploré avec la ville d’autres options de terrains qui pourraient accueillir le projet, permettant ainsi un échange de terrains entre la ville et les deux conseils scolaires.
Parmi les options proposées, le premier terrain considéré était situé au coin des routes Garth et Twenty. Après de longs mois d’études, il s’est avéré que le site présentait trop de défis et cette option a été écartée. De longues recherches et négociations ont suivi afin d’identifier d’autres sites potentiels.
En 2020 s’est présentée la possibilité d’acquérir un terrain du développement de la route Garner. Des avenues prometteuses ont été explorées et les plans ont été partagés avec le promoteur immobilier. Les études environnementales ont également démontré que le site conviendrait au projet.
Le site de la route Garner s’est donc révélé intéressant. Les conseils scolaires se sont prononcés en faveur d’échanger le terrain de l’avenue Broughton contre celui de la route Garner. Cependant, la ville de Hamilton n’a toujours pas, malgré une année de négociations, fait l’achat du terrain ou donné les autorisations nécessaires aux travaux critiques reliés à l’eau et aux égouts afin de faire évoluer notre projet.
Le projet est donc dans une impasse.
La ville de Hamilton ne répond pas aux besoins des citoyens et des familles francophones de la région. La municipalité démontre peu de volonté de permettre à la minorité linguistique d’accéder à des écoles francophones. Après avoir entretenu des relations cordiales avec la municipalité dans l’objectif de faire avancer ce projet important, les conseils scolaires sont maintenant obligés de dénoncer publiquement l’inaction de la ville et de considérer leurs options juridiques dans les circonstances afin que le projet se concrétise.
La Cour suprême du Canada a statué en juin 2020 que le droit à l’instruction dans la langue de la minorité doit être mis en œuvre dans un délai utile pour prévenir l’assimilation et la perte des droits par la minorité franco-ontarienne.
Aujourd’hui, lors de la célébration pour marquer le Jour des Franco-Ontariennes et des Franco-Ontariens à Hamilton, les conseillers scolaires de Viamonde et MonAvenir ont publiquement fait part de leur déception et de l’attente d’avancées concrètes de la part de la ville de Hamilton.
La vice-présidente du Conseil scolaire Viamonde, Mme Geneviève Oger, précise : « Nous demandons aujourd’hui à la ville de Hamilton, et au Maire, M. Fred Eisenberger, de poser un acte concret pour l’achat du terrain sur la route Garner et de reprendre les discussions avec les représentants des deux conseils scolaires. Il est impératif que les droits des familles francophones d’obtenir des services en français et de pouvoir offrir à leurs enfants l’éducation élémentaire et secondaire en français qu’elles souhaitent, en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, soient entendus et respectés. »
Viamonde, chef de file en éducation, se dédie à offrir des écoles novatrices à taille humaine où les élèves sont des citoyennes et des citoyens du monde. Jetez un coup d’œil à sa page Facebook ou encore à son compte Twitter @CSViamonde pour suivre toutes les nouvelles du Conseil et des écoles.
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Renseignements:
Julie Vanghelder
Directrice des communications et du marketing
vanghelderj@csviamonde.ca